Le Réseau Nature pour les particuliers
La nature ne s'arrête pas aux réserves naturelles. Chaque parcelle entre deux reserves qui n'utilise pas de pesticides et accueille la biodiversité indigène permet aux espèces de voyager et se répandre. A Bruxelles, les jardins privés représentent 30% des espaces verts. Tant d'espaces qui pourraient être des refuges pour la nature. En Wallonie aussi tous les jardins peuvent - à leur echelle - agir.
Procédure de labellisation
Signature de la charte : Vous devez vous créer un profil sur le site mon.natagora.be pour inscrire votre jardin dans le Réseau Nature. Inscrire son jardin dans le Réseau Nature
Durant un an : Vous avez le temps de faire évoluer votre terrain en suivant nos conseils. Vous pouvez nous tenir au courant de son évolution en ajoutant des photos sur votre profil Réseau Nature.
Un an après la signature de la charte : Vous recevez un email vous demandant comment se porte votre jardin, qu'est-ce qui a changé en un an, de quoi vous êtes le plus fier, etc. Après avoir répondu et confirmé vos informations, vous recevez le label Réseau Nature en forme de pièce de puzzle que vous pourrez accrocher fièrement sur le portail de votre jardin ou le mur de votre maison
Nos services et outils
Pour vous aider à vous lancer dans le jardin nature
Pourquoi signer la charte ?
Ce label est une valorisation et une reconnaissance de votre démarche. C'est aussi un outil de sensibilisation et l'occasion d'engager la conversation avec vos voisins.
En signant la charte, vous aidez également Natagora en nous permettant de réaliser une cartographie des terrains bruxellois et wallons qui soutiennent la biodiversité et mieux évaluer l'impact réel des citoyens sur la nature.
Questions fréquentes
Tout à fait ! Faire partie du Réseau Nature est avant tout une intention. L'envie de faire partie d'un réseau qui met en valeur la nature ordinaire et l'envie d'améliorer l'accueil de la biodiversité au jardin.
Ca dépend des options que vous avez choisies lors de la signature de la charte (https://mon.natagora.be/reseau-nature/terrains). Vous pouvez choisir si vous voulez que votre email, adresse, n° de téléphone, etc. soient visibles par tout le monde, ou que par les membres du Réseau Nature ou par absolument personne.
Nous vous encouragerons à laisser quelques infos visibles par les membres du Réseau Nature afin de faciliter les échanges entre vous.
Les 5 points de la charte
En plus d’être toxique pour la santé, ces produits laissent souvent des résidus polluants dans l’environnement. De plus ils rompent les équilibres naturels du milieu, qui suffisent souvent, à terme, à enrayer un déséquilibre ponctuel causé par exemple par l’attaque de parasites. Si une intervention est vraiment nécessaire, on choisira les techniques manuelles ou les produits biologiques.
Les activités humaines altérant directement les milieux naturels ne sont pas permises sur les terrains repris dans le Réseau Nature (ex : les remblais, déversement incontrôlé des eaux usées, assèchement des zones humides,...). Cela n’interdit pas la réalisation de petits aménagements tels que la pose de panneaux, cabanon, sentier ...
Nos plantes indigènes et variétés locales de fruitiers sont plus résistantes que certaines plantes horticoles. Elles ont évolué en même temps que notre faune et fournissent abri et nourriture à de nombreux insectes et oiseaux. Elles sont un des fondements de la biodiversité, plus il y aura de plantes indigènes, plus les insectes, oiseaux, champignons... pourront être attirés dans votre jardin.
Dans la partie du terrain consacré au Réseau Nature, le gestionnaire sera attentif à laisser la nature s’exprimer et évoluer sans se laisser envahir. Il préférera les plantes indigènes qui poussent spontanément à celles plantées ou semées. Il veillera à ne jamais introduire d’animaux sauvages. L’introduction d’espèces auxiliaires utilisées dans le jardinage biologique (coccinelles, syrphes…) est autorisée.
Les terrains colonisés par les plantes invasives peuvent rejoindre le réseau nature MAIS les gestionnaires développeront prioritairement des actions appropriées et sans pesticides pour contrôler et éliminer ces espèces. A surveiller en priorité : la Renouée du Japon, la Berce du Caucase et la Balsamine de l’Himalaya (liste complète disponible sur http://ias.biodiversity.be/species/all et sur https://www.provincedeliege.be/fr/node/10919)